19.4.11

Une présence de guérison

J'ai toujours su que la présence d’une seule SFP pouvait améliorer la vie des gens autour d'elle… et cette conviction a été confirmée encore une fois par l'impact que l’action des Soeurs Rita Donnelly et Frances Delaney a eu sur les vies des autres résidents de la maison de retraite de Brighton Gardens, New Jersey. Les deux Soeurs sont très actives et ont des vies très remplies. En effet, elles assistent aux liturgies quotidiennes, chantent dans la chorale, participent aux activités de la paroisse et aux compagnes de financement, critiquent les homélies au séminaire archidiocésain et deviennent la voix des sans voix au Brighton Gardens. Dans cette dernière structure, leurs contributions ont une valeur inestimable pour les autres résidents. Par exemple, dans les dernières semaines elles ont : 1) demandé au prêtre qui célèbre la messe mensuelle de confesser les personnes qui le désirent avant chaque messe ; 2) demandé à l'administrateur de la structure que le diététicien rencontre les résidents plus fréquemment de façon qu’il puisse opportunément évaluer leurs besoins diététiques ; 3) récité avec les autres résidents le rosaire plusieurs fois par semaine.

Le directeur des programmes récréatifs du Brighton Gardens a dit ce qui suit sur Soeur Rita : “ Soeur Rita défend les intérêts de chaque résident quelle que soit sa religion. Elle les considère une partie de “sa famille vivante” et s’occupe dévouement de chacun d’eux”. Comme vous pouvez bien l’imaginer, la structure, pour une raison ou une autre, transporte fréquemment des résidents à l'hôpital. Tout à fait naturellement, les autres résidents se préoccupent et veulent savoir ce qui est arrivé à la personne hospitalisée. Cependant, personne ne leur dit quoi que ce soi à cause des règlements sur la protection des renseignements personnels.

Ainsi, ils se préoccupent et s'inquiètent jusqu'au moment où la personne concernée décède ou revient à Brighton Gardens et les informe de ce qui s'est passé. Si quelqu'un décède, certains résidents vont à la maison funéraire pour un dernier hommage, mais la plupart des résidents ne peuvent pas s’y rendre… et restent chagrinés de ne pas avoir pu lui dire adieu. Par conséquent, Soeur Rita a suggéré qu'il y ait un service commémoratif à Brighton Gardens pour chaque résident qui décède. La cérémonie consiste dans la lecture de certains extraits des Saintes Écritures et dans un service de prière au cours duquel les résidents peuvent se souvenir de leurs amis et en commémorer le décès. Les familles des personnes décédées sont invitées à l’événement, et l’on donne une rose à chaque membre de la famille. Cette cérémonie signifie beaucoup pour les résidents – et leurs familles.

J'ai remercié le directeur du Brighton Gardens de nous avoir raconté cette histoire et d’avoir suivi la suggestion de Soeur Rita. Il s’agit de l’aboutissement et de la guérison de chacun…

Dans la bienheureuse Françoise,

Votre Soeur Anita McArdle



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VIES QUI RENAISSENT

Je travaille dans une maison d'accueil pour femmes immigrées qui font face à des difficultés et à des problèmes de différente nature (problèmes économiques, problèmes reliés au travail, problèmes sociaux, problèmes d'exploitation, etc.).

Il y a quelques mois, nous avons accueilli dans cette maison trois jeunes femmes, dont deux provenant de l'Europe de l’Est et une d’Afrique. On nous a aussi demandé d’offrir de l’hospitalité pour un certain temps à une personne transsexuelle appelée Sally. Avec le reste de l'équipe, nous nous sommes demandé si nous étions en mesure de gérer une situation de ce genre. Malgré nos peurs et nos préoccupations, nous avons pensé en être capables et nous avons accueilli Sally.

Sally avait subi beaucoup de blessures, et sa vie était imprégnée de douleur et de souffrance. Elle avait peu de confiance en soi et dans les autres.

Au fur et à mesure que les jours passaient, nous nous sommes aperçues que la présence de Sally créait un certain équilibre à l'intérieur du groupe des femmes que nous avions accueillies. Sally écoutait et réconfortait ses copines, elle était devenue un point de référence et une incitation à affronter les blessures qui les déchiraient à l’intérieur. Grâce à cet environnement, les femmes s'entraidaient dans la gestion de leur vie quotidienne et dans la tentative de se reconstruire une nouvelle vie.

Sally a quitté la maison d'accueil en disant qu'elle y avait trouvé un endroit où elle ne s'était pas sentie jugée pour la vie qu’elle conduisait, un endroit où elle avait été aimée et accueillie pour ce qu’elle était. Le milieu serein et chaleureux où elle avait été accueillie lui avait permis de commencer à relire son histoire sous une autre perspective et à désirer d’avoir une vie différente et meilleure à l'avenir.

Soeur Monica, SFP



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15.4.11

Je suis une Soeur Franciscaine des Pauvres...

Je suis une Soeur Franciscaine des Pauvres et je travaille comme obstétricienne dans la brousse du Sénégal. Pendant mon travail, je rencontre beaucoup de femmes, dont un grand nombre de jeunes mères, qui attendent leurs enfants, des femmes épuisées par la fatigue et la chaleur et désireuses d'apprendre comment pouvoir bien vivre la grossesse et l'accouchement. Un jour est arrivé à notre centre de santé un père avec deux petits jumeaux de trois semaines (ils étaient tout petits, l’un d’eux pesait 1,800 kg et l'autre 1,600 kg). Ils étaient malades et mal nourris. Leur jeune mère, une fille âgée de 16 ans, est morte d'hémorragie en donnant naissance à son deuxième jumeau.  Elle n'avait pas fait ses visites médicales prénatales de routine. Elle ne savait même pas d’être enceinte de deux jumeaux et avait accouché à la maison sans aucune assistance médicale. À la suite de son décès, son mari s’est présenté chez nous avec ses deux enfants et leur grand-mère pour demander de l’aide. Que faire ? Nous avons cherché un endroit où les enfants pouvaient être accueillis pour une année, un endroit où ils auraient pu être nourris et où ils auraient pu grandir en recevant tous les soins médicaux dont ils avaient besoin. Nous avons trouvé une bonne structure d’accueil dans la ville de Dakar. Toutefois, leur père dit que c’était trop cher pour lui et qu’il n’avait pas les moyens de payer tous les frais reliés à l’accueil de ses enfants. Nous avons trouvé l'argent grâce à la générosité de nombreux amis qui nous soutiennent. Les enfants pourront grandir normalement, mais leur papa, malheureusement, a dû retourner dans son village lointain. Qui suivra ses enfants ? Nos amis Associés SFP visiteront les enfants et ils les accompagneront pendant leur année de séjour dans la structure. La vie poursuit son cours, l'espoir continue.


Soeur Rose, SFP



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