22.3.11

Une expérience de guérison à la Place de Tamar

 Hier, une de nos volontaires qui est en phase de récupération m'a inspirée une autre fois. Elle ne possède presque rien, mais elle est généreuse et contente de ce qu'elle a… Elle m'a parlé d'une petite catastrophe qu’elle a vécue : elle a cassé une assiette. À première vue, cela peut sembler un événement anodin, mais si on a seulement trois assiettes en casser une peut être catastrophique ! Pendant notre conversation, je lui ai dit : “Charline, je suis très heureuse de vous connaître. Bien que vous ayez deux assiettes, vous êtes toujours heureuse de ce que vous avez…”

Combien chacun de nous pourrait apprendre, combien de gratitude de guérison chacun de nous pourrait sentir, si nous pouvions être heureux de ce que nous avons ! Voilà ce que je veux dire quand j’affirme que ces femmes donnent beaucoup… dans ce cas, je fais référence à leur reconnaissance, à leur gratitude pour ce qu'elles ont. Il n'y a aucune jalousie, aucune prétention, aucune rivalité. Il y a seulement un sentiment de gratitude. Maître Eckhart a dit : “Si la seule prière que vous aviez prononcée au cours de votre vie était ‘merci,’ cela suffirait…” Dans Charline, j'ai vu cette ‘prière’ en action et j’ai senti la gratitude jaillir de mon propre coeur : l’un de ses nombreux dons.

Hier soir, j'ai visité le lieu de stockage de Soeur Karen Hartman, celui qu’elle utilise pour sa ‘vente d'occasions’ annuelle… et j’y ai trouvé un assortiment de 4 assiettes avec tasses, soucoupes et bols. Il y avait aussi quelques ustensiles.  J’ai prix le tout et je l’ai empaqueté pour elle.

Je sais qu’elle sera contente lorsqu’elle le recevra ! Si seulement je pouvais être présente quand elle ouvrira le paquet … Soeur Mary Lawrence Vanderburg, SFP


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Mère Françoise est constamment à l’oeuvre

Une fille a sonné à la porte de notre maison, elle se trouvait dans une situation de grand désarroi ; elle était découragée à cause de la dépression dont elle souffrait, ce qui lui avait fait échouer une série d'examens à l'université.
Après quelque temps, elle me dit que s'il n'avait pas été pour la porte ouverte qu’elle avait trouvée et pour notre accueil, elle n'aurait pas trouvé la force de continuer à vivre. À partir de ce moment, elle a fait avec nous un chemin de soin, d’accueil, d’écoute et de confiance en soi, jusqu’à arriver à passer son mémoire de maîtrise avec la mention cum laude. Mère Françoise est constamment à l’oeuvre !



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