10.12.10

Une histoire de guérison

Une histoire de guérison – de nos Soeurs d’Italie – soumise par un ami qui souhaite rester anonyme…

Je suis tombée enceinte. Au début, je pensais de me faire avorter. Mon petit ami était d’accord. Il était effrayé et il ne se sentait pas prêt à devenir père. J'avais aussi peur de perdre mon travail: après avoir travaillé une année et demie comme travailleuse contractuelle, on m’avait finalement offert un emploi permanent.

J'ai pris un rendez-vous, je me souviens même de la date exacte. Je n’aimais pas la tournure qu’avaient pris les événements – avant je n'avais pas été capable de tomber enceinte et maintenant je n'étais pas capable de garder le bébé.

Le docteur qui a fait mon sonogramme m’a expliqué que j’aurais pu faire adopter le bébé, si je ne pouvais pas le garder. Il a dit : “Pense comme il sera beau ce bébé!” 


Ensuite, il m'a fait écouter le battement de son coeur. À partir de ce moment, je suis tombée en crise. Pendant que j'étais en train de prendre un rendez-vous pour l'avortement, je me suis rendu compte que ce n’était pas ce que mon coeur désirait. Le jour établi s’approchait, et j'étais de plus en plus désespérée: je sentais que n'avais pas encore décidé.

Je voulais parler à quelqu'un. Donc, j'ai appelé les Soeurs, lesquelles m’avaient été toujours proches lorsque j'avais eu besoin de conseils. Je leur ai dit tout.

Les Soeurs m'ont écouté et ont compris mon drame, elles savaient que ce n'est pas facile pour une femme seule d’élever un enfant. Elles ont dit que c'était à moi qui revenait le choix et qu'il y avait des organismes qui aidaient les mères en difficulté. Elles m'ont assuré d’être prêtes à me soutenir en cas de besoin.

Après avoir parlé avec les Soeurs, j’ai clairement réalisé que je ne voulais pas me faire avorter.
J'ai appelé mon petit ami et je lui ai dit que j'avais décidé de garder le bébé, même au prix de rester toute seule, et que je me serais débrouillée d'une façon ou d'une autre.

Après quelques jours, il m’a rappelé et il m’a demandé si nous pouvions nous rencontrer. Nous avons parlé et nous avons commencé à nous voir de nouveau. Un peu à la fois, nous nous sommes habitués à l'idée de la grossesse. Nous avons décidé de vivre ensemble et nous avons commencé à faire des projets pour le futur.

Une chose importante a eu lieu pendant ma grossesse. Chaque jour, dès que mon petit ami rentrait du travail, il mettait sa main sur mon ventre et disait au bébé : “Gimme five!” Si le petit donnait un coup de pied, mon petit ami disait que le bébé l'avait reconnu.

Au cinquième mois de grossesse, on diagnostiqua au bébé une pathologie cardiaque. J'étais très préoccupée, mais mon petit ami est resté à côté de moi et il est venu à tous mes rendez-vous médicaux. Après que le bébé est né, il a subi une opération, et maintenant il va bien. Toutefois, nous avons été très inquiets. Pendant tout ce temps, nos “tantes” Soeurs sont venues nous voir à l'hôpital et elles nous ont soutenus.

Il ne me semble pas vrai d’être une mère! Il est merveilleux de voir grandir mon enfant, et je suis heureuse de pouvoir dire que son père a appris à le nourrir et le changer. Il est fier que tout le monde dise qu'ils se ressemblent comme ‘deux pois dans une cosse,’ et je ne comprends pas pourquoi -- car c’est moi qui l'a porté pour neuf mois!


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